Le Puy du Fou vu par Cloé

lundi 10 septembre 2018
par  J-C Hamers
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Ndlr : Tiendrait-elle de sa Mamy ? En tout cas, merci à Cloé (notre quasi plus jeune voyageuse au Puy du Fou 2018) pour cette prouesse épistolaire.

A peine arrivés à Barchon voilà que Mamy Micheline abandonne sa valise pour dire bonjour à tout le monde. J’étais déjà en train de me faire un premier scénario catastrophe, où dans son élan de retrouvaille, elle oublie de charger sa valise dans la soute (cette situation est tout à fait possible connaissant ma grand-mère) … Bref, nous embarquons sans rien oublier et nous voilà partis.
Le trajet se déroule (selon moi, jeune fille qui n’a pas encore les pieds qui gonflent) dans des conditions parfaites. C’est bien la première fois qu’un chauffeur de bus s’aventure en plein Paris rien que pour nous faire une petite visite touristique.
Nous arrivons enfin à Cholet. Personnellement, j’ai trouvé l’hôtel tout à fait à propos, contrairement à certains qui furent peut-être un peu déçus… Je croyais pourtant que c’était la jeunesse qui était difficile et capricieuse…

Vendredi matin, après un petit déjeuner pantagruélique, direction le Puy du Fou. Là-bas, chacun traversera les époques et les batailles à sa guise et comme bon lui semble.
Pour ma part, la journée commencera par une course folle à travers le parc : Monique veut être bien placée pour contempler la chorégraphie d’une centaine de piafs. Malgré une histoire fort niaise, j’admets que le ballet est somptueusement orchestré et que le final est époustouflant.
Mais je suis loin d’être au bout de l’émerveillement. J’aurais successivement vu un drakkar jaillir tout droit des profondeurs marines ; rigolé face aux affrontements gallo-romains de part en part de l’arène ; découvert avec panache le destin de François-Athanase Charette de La Contrie ; écouté des airs connus sonnés par 70 cloches ; apprécié la rencontre avec des marins du XVIIIe, un paysan, un chevalier, une statue de la Renaissance et des soldats de 14-18 rendant chaque situation encore plus réaliste.
La journée est pourtant déjà bien remplie mais loin d’être terminée ! Après le repas du soir dans un cadre de Renaissance, direction la "Cinéscénie".
Les yeux pétillants, nous nous émerveillons devant 700 ans d’histoire vendéenne. Que ce soit sur terre ou sur l’eau, chevaux au galop, cracheurs de feu, jongleurs, danseurs, batailles, fanfares, farandoles nous donneront frissons et émotions. Seul bémol : l’irrespect de certains qui bravent les interdits en filmant et photographiant la représentation. Un flash, la petite lumière rouge, la luminosité d’un écran voisin nous fait quitter un bref instant ces images féeriques. Un instant de trop.

Le lendemain, la journée de beaucoup était déjà programmée. Malheureusement, dix petites minutes de retard suffirent pour tout faire foirer ! Tout dut être réorganisé. C’est raté pour "Les Mousquetaires de Richelieu", qu’est-ce qu’on fait ? Tout en sachant qu’à 13 heures c’est le dîner. Bref, on était bien embêté ! Merci Jean-Claude !... Du coup, en route pour La Renaissance du Château. Une demi-heure plus tard, aucun consensus n’ayant été trouvé, nous avons embarqué pour une deuxième expédition à bord de la Boussole et l’Astrolabe.
À 13 heures, le Relais de la Poste nous accueille en chanson. Malgré les bons petits plats médiévaux et l’ambiance mélodieuse, nous ne nous attardons pas. L’après-midi parait bien plus fructueuse que la matinée. En effet, acrobaties cavalières à couper le souffle, magie enchanteresse ainsi que coups d’épée et flamenco rythmeront la fin de la journée.

Dimanche matin, il est temps de repartir. Le retour aura été aussi touristique que l’aller, merci Patrick.
Au final, pendant mon séjour, j’aurai répété comme une petite vieille : « oui, communication », « à l’Université de Liège », « non, Place du XX Août mais j’aurai aussi des cours au Sart-Tilman », « oui, je kotte », « non, pas encore, mais les débouchés sont presque les mêmes qu’importe le master choisi ». Sur seulement quatre jours, vous avez réussi à me questionner autant fois que je l’ai été pendant des mois !
Pour finir, j’ai peut-être raté l’un des meilleurs bals de la région mais ça en valait la peine !

Amicalement vôtre,

Cloé

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la vidéo de Dany sur notre page FaceBook "+50 Dison (énéo)"


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