Je me vois mal commencer ce petit texte, sans parler de ce qui nous a tous touchés, au début de ce séjour, le décès de la fille de nos amis Suzanne et Michel. On pourrait d’ailleurs leur dédier ce petit mot, pour qu’ils participent un peu avec nous.

Bonjour Mesdames et Messieurs, bien chers frères et bien chères sœurs, cousins et cousines, camarades syndiqués ou non…

Tout d’abord, bienvenue aux nouveaux participants, Nicole, Brigitte, Françoise, Robert et Pierrot, en espérant qu’ils ont apprécié ce groupe calme et discret... un peu bizarre quand même.

Heureux qui, comme nous, avons fait un beau voyage, comme d’habitude, dans de magnifiques paysages, et comme d’hab., super sympa : grâce à qui ? Eh bien, grâce à nous, tout simplement.
Même, si le début fut un peu chaotique ; souvenez-vous : un seul WC hors service, pour 50 personnes, puis d’autres, où l’entrée et la sortie furent parfois malaisées… La suite se déroula parfaitement.

1ère étape : le palais idéal du Facteur Cheval : La plupart le prendront pour un fou, mais, bientôt, cette folie se métamorphosera en un art d’un style des plus inédits, mais qui attirera des foules de tous pays. Obstiné, rêveur, artiste, sculpteur, qui sait lire et à peine écrire, il réalisera un chef d’œuvre, grâce à son courage, sa ténacité… et sa brouette.

Passons aux choses sérieuses. Voici les 3 « Jean » : Jean-Claude, Jean-Marie et Jean-Yves pour nous guider dans ce périple.
Dès le premier jour, on se rend compte que l’Ardèche, c’est comme la Belgique : il y a l’Ardèche du Nord et celle du sud comme la Flandre et la Wallonie. La première, pas terrible, l ‘autre super géniale.
Un peu chauvin, quand Jean-Yves, ardéchois, cœur fidèle, entre dans le Gard, il trouve que cela sent mauvais.

Qu’avons-nous appris avec ce guide super sympa, mais quand même très bavard ? Franchement, parfois, on se dit : c’est pas possible, ses histoires, il les invente et il les croit.

Quelques anecdotes, car difficile de tout résumer :
La culture du murier pour l’élevage du bombyx qui produira le célèbre vers à soie. Mais ce dernier avait une odeur nauséabonde, indisposant ceux qui le cultivaient.
Qui peut me dire comment s’appellent les producteurs de châtaignes ?
Si vous ne l’avez pas compris, en Ardèche et dans le Gard, on en mangeait au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner et même au souper. Pourquoi pas au milieu de la nuit, en cas de petit creux ? Donc, pour en revenir à ma question (à laquelle beaucoup ont répondu) : ce sont les castameiculteurs.

Après une demi-journée de congé bien méritée, en route vers des villages médiévaux aux ruelles pavées et glissantes, car Oh miracle : nous eûmes la chance de visiter cette merveilleuse Ardèche, sous une pluie diluvienne, ce qui arrive très rarement, dixit notre guide, évidemment. (320 jours de soleil par an).
On rentre à la maison sous la douche et certains retrouvent leurs serviettes et autres maillots de bain, complètement trempés sur la terrasse.

Le lendemain, c’est sous un ciel gris que nous démarrons vers la bambouseraie, mais au réveil de certains, dans le car, le soleil brille et nous découvrons des bambous (qui l’eut cru), mais aussi des séquoias, des ginkgos biloba et plein d’autres arbres dont j’ai oublié le nom.

Pendant ce périple, nous avons très bien mangé et bu et sans doute, un peu trop, mais rien à dire, c’était délicieux. Les déplacements en car tellement agréables, que l’on se laissait parfois bercer pour s’endormir. Tout était parfait, on va donc en profiter pour remercier le staff.
Je commencerai par Michel, qui a emmené un petit groupe dans des chemins très escarpés en nous donnant un fameux coup de main pour éviter que certaines en reviennent avec une jambe cassée.
Et puis bien entendu : Jean-Claude, Jean-Marie, Jean-Yves, sans oublier Jean Ferrat, évidemment.
Quant à moi, oserais-je vous dire que « Jean Aimarre », mais non, je rigole, bien sûr.

P.S. : Jean-Claude,
Si j’avais su ce que tu allais nous annoncer, j’aurais ajouté que tous ces voyage organisés de main de maître depuis plusieurs années, furent toujours super chouettes et que nous t’en serons éternellement reconnaissants.